Dites-vous bien que la littérature est un des plus tristes chemins qui mènent à tout. André Breton
L’espoir d’un jour ne peut pas être réduit à l’attente d’une vie.
Autrement que par foi, il faut parfois faire preuve de patience.
Limiter les ressources pour ne pas périr étouffé,
Absorber l’autre fruit sans connaître l’ennui.
L’histoire ne fait que commencer.
Lumière obscure,
Cartes à jouer,
Liberté pure,
Plaire à douter.
Horizon double,
Un palais s’ouvre,
Chacun son doute,
Miroir qui souffre,
Habits pubères,
Amis soudain,
Vivant de fer.
Sans lendemain.
Il y a quand même un mystère dans tout ça.
A l’arrivée, il n’y a plus qu’un début, et à la fin, il n’y a rien.
Souvent pêle-mêle, j’accuse à tort et à travers,
Mais les lauriers restent fleuris, et ça, personne n’en dépend.
J’imagine l’avenir radieux d’une existence sans failles, ni lois.
Au plus profond du cosmos, la réponse, peut-être, la question, finalement.
Imaginer la souffrance des habitants du lointain, sans fins.
Inutile d’aller de l’avant, plus tard que nulle part,
Ici et maintenant, c’est le salut de l’instant.
Lorsque les choses tournent mal,
Libérer la tension folle,
L’attention crée la vapeur,
La peur dans toute sa splendeur,
Les vagues, illuminées
S’en vont, sans directions
Enfin, éliminée
L’esprit, soudain s’envole
L’eau du front coule le long de la cime des arbres
Le retour à l’état pur n’apporte en réalité que souffrance et intolérance.
La distance néfaste n’efface que les souvenirs proches.
Mais l’incertitude du non-retour pèse comme des cailloux dans le sac
L’étourdissement soudain du retour à la réalité aiguise la souffrance
C’est à ce moment précis que l’évidence s’impose
Comme une clarté opaque en face d’un mur sans fond
L’Amour, au centre du Tout.
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