Patrick Marek | Enregistrements

Enregistrements

Cybernetic Hypnosis

Cet album fait suite à mes expériences avec des rythmes irréguliers et, surtout, l'improvisation. C'est pendant la pandémie que j'ai développé un cadre artistique, inspirés d'éléments issus de la nature que j'appelle, la Métaforme. Elle fonctionne comme une grille d'improvisation et de composition en temps réel. Elle me permet d'obtenir une unité musicale tout au long de l'album et une grande liberté dans l'interprétation de chaque oeuvre. Conçu comme un paysage sonore, l'album est une succession de morceaux électro-acoustiques polyrythmiques. L'interprétation de chaque morceau est improvisée et le résultat est enregistré en une seule prise.

Ce que j'appelle l'hypnose cybernétique est cet état de conscience que je ressens lorsque je suis sur mes écrans, dans lequel mon esprit est en maintenu en équilibre par les technologies algorithmiques d'induction, qui stimulent alternativement mes motivations profondes positives et négatives. J'essaie d'exprimer ce mélange d'enthousiasme et de nostalgie, dans une société en quête d'une nouvelle identité ambivalente et de plus en plus virtualisée.

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Digital Revolution

Entre utopie et dépression, progrès et régression, j'essaie d'exprimer ma vision du monde moderne avec toutes ses contradictions. J'explore des clés rythmiques inhabituelles dans des genres où le 4/4 est la norme.
« Put Your Money on Me » décrit l'univers des NFT, où l'artiste, noyé dans l'immensité des marchés décentralisés, doit attirer aussi bien les investisseurs que les fans.
La violence des percussions dans « I Like It Hard », un morceau interprété en live, contrebalance les mélodies douces et nostalgiques de la coupure. C'est une métaphore de la contradiction entre la pornographie omniprésente et facilement accessible et un besoin croissant d'amour.
Dans l'interlude « Memories of Venus », j'explore des improvisations instrumentales électroacoustiques dans une ambiance inquiétante de tinnitus, symbolisant une perte de contrôle dans un présent qui va toujours plus vite. C'est l'un des rares morceaux que j'ai composés qui ne soit pas basé sur des boucles.
J'ai composé « this is now » en m'inspirant du mouvement transhumaniste et de son caractère apparemment inévitable. Une atmosphère lourde, ultra-artificielle, avec trop d'effets symbolisant l'oppression technologique.
Dans « Digital Revolution », qui est en fait une valse, j'ai essayé de représenter l'émergence du melting-pot mondial que nous offre Internet, où l'espèce humaine est à la recherche d'une nouvelle identité, dans laquelle la liberté et le conformisme s'affrontent.
Le morceau « Discrimination » un morceau que j'ai composé à mon retour à Genève après plusieurs mois passés à Berlin en 2005. Des harmonies dissonantes, sur une base drum'n'bass stressante.
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Screenfected

Il s'agit de mon premier véritable projet hors de ma zone de confort, réalisé en 2008. Un projet de recherche sur les origines des rythmes qui m'a conduit (à travers mes livres) de l'Afrique à Berlin, en passant par Cuba et la Nouvelle-Orléans, des mythes autours des rythmes croisés, à la techno. C'est également sur cet album que j'ai commencé à explorer les rythmes ternaires et les improvisations dans mes compositions électroniques. Des constructions sonores résolument électroniques ponctués par des musiques de trance, des solos de synthétiseurs inspirés par la réalité numérique ainsi que par la science-fiction et la littérature cyberpunk.
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La Pensée

L'idée derrière ce travail expérimental était de pouvoir réciter de la poésie sur de la musique, tout en pouvant interagir à la volée sur l'arrangement de l'oeuvre et le son de ma voix. D'une main, je modifie le potentiomètre qui gère l'emplacement de ma voix dans l'espace, et de l'autre, je joue avec le volume de la piste rythmique. Le poème écrit par Oxana Louisa Marek, parle de l'immortalité de la pensée humaine.

High Five

Depuis que j'expérimente les rythmes irréguliers, je me suis lancé le défi de composer un morceau de trance basé sur les rythmes découverts par des archéologues sur des pierres à Delphes. Nous n'avons pas d'indices permettant de comprendre quelles étaient les mélodies contrairement au rythme 5/4 qui organisait l'oeuvre. Quel DJ aura le courage de surprendre le public et de le plonger en transe, comme le faisaient les Grecs de l'Antiquité ?
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In the name of You

J'ai composé les deux premiers morceaux pendant mon séjour à Vienne, avec l'idée d'ajouter une touche instrumentale à mes productions. De la guitare pour le premier morceau, de la basse et des voix pour le second. Le piano électrique et les pads apportent le contenu harmonique des mélodies. « Jobo System » est un morceau que j'ai composé en pensant à mon très bon ami DJ Jobaldo de Genève (Green Label), avec la voix de Barbara, une mezzo-soprano française. Le troisième morceau est une œuvre électronique très mélancolique que j'ai composée pendant mon séjour à Berlin. (Stream / Download)

Minimal 86

Ces deux morceaux ont été produits à deux périodes différentes, à cinq ou six ans d'intervalle. J'ai produit « Connection » quand j'étais à Glattbugg (Zurich) et je me souviens que le directeur du label m'avait dit à l'époque : « Oui, le rythme est cool, la basse aussi, mais les mélodies dans le break, elles ne vont pas du tout... ». Grâce à cet instant de poésie "mal placée" ce morceau reste aujourd'hui intemporel et plaît toujours autant. « People turn to bass » est un délire ultra-minimaliste en 6/4, qui demande à l'auditeur de se laisser aller pour entrer dans une boucle sans fin dont le filtre s'ouvre sur l'infini.
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Hit my Soul

C'est sur ce morceau que j'ai enregistré ma voix pour la première fois ainsi qu'un solo de guitare, très inhabituel dans ce genre de musique. Rythmique cubaine envoutante et arrangement à couper au couteau, j'ai tenté de trouver un équilibre inconventionnel.
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